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Traiter le stress et les tensions

25 janvier 2016

Que propose les autres pays pour vaincre le stress?

Les exemples de bonnes pratiques portent soit uniquement sur le stress, soit sur des questions plus générales de harcèlement et de souffrances psychosociales.

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Les bonnes pratiques sont mises en œuvre à l’aide de différents outils :

  • Evaluation des facteurs de risques psychosociaux (Suède, Finlande, France, Espagne) ;
  • Etudes (Autriche, République tchèque) ;
  • Amélioration du dialogue social, notamment information et consultation des employés (Pologne) ;
  • Guides (France, Danemark) ;
  • Système de primes salariales (Finlande) ;
  • Intégration des questions liées au stress dans la gestion du personnel, dont l’évaluation des employés (Autriche, Espagne) ;
  • Outils de mesure du stress (baromètre du stress au Danemark, mesure de la variabilité du rythme cardiaque en Finlande) ;
  • Journées ouvertes consacrées à la santé, conseil, bureau d’assistance (Autriche, Pologne) ;
  • Service interne commun pour la prévention et la protection sur le lieu de travail (Belgique) ;
  • Solutions sur mesure en cas de surcharge de travail (Pays-Bas) ;
  • Méthodes de communication pour gérer les situations de stress ou de conflit (Suède, France) ;
  • Campagnes d’information, formation spécifique sur le stress.

Source : http://www.fonction-publique.gouv.fr/files/files/Pratiques_europeennes_stress_2010.pdf

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18 janvier 2016

Dispositions réglementaires en matière de RPS et stress professionnel

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Réglementation

En matière de Risques Psychosociaux

Une obligation générale de sécurité incombe à l’employeur (article L. 4121-1 du Code du travail). Il lui revient d’évaluer les risques, y compris psychosociaux, et de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses salariés. Cette obligation générale repose sur une approche globale de la prévention des risques professionnels. Il ne s'agit pas seulement de rechercher la conformité à des obligations précises mais d'obtenir le résultat attendu (assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des salariés).
Pour organiser la prévention des risques psychosociaux en entreprise, l’employeur se fonde sur les principes généraux de prévention. Parmi ces principes (article L. 4121-2 du Code du travail), figure notamment la nécessité de :

  • Combattre les risques à la source et d'adapter le travail à l'homme. Cela implique d’intervenir le plus en amont possible pour prévenir les risques psychosociaux : conception de postes de travail adaptés, choix des méthodes de travail et de production, en vue par exemple de limiter le travail monotone et le travail cadencé, soutien technique aux opérateurs pour la réalisation des activités, adaptation des charges de travail…
  • Planifier la prévention en y intégrant dans un ensemble cohérent la technique, l'organisation du travail, les conditions de travail, les relations sociales et l'influence des facteurs ambiants, notamment les risques liés au harcèlement moral et au harcèlement sexuel.
     

Pour mettre en œuvre sa stratégie de prévention, l’employeur a notamment la possibilité de s’appuyer sur le service de santé au travail.

En matière de stress professionnel


La règlementation est identique à celle des risques psychosociaux. La loi fait effectivement obligation à l’employeur d’évaluer les risques et de prendre les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale de ses salariés, ce qui implique de prendre en compte le stress au travail.

En dehors des dispositions générales et particulières prévues par la réglementation, les entreprises sont également soumises à l'accord national interprofessionnel sur le stress au travail, rendu obligatoire pour tous les employeurs et tous les salariés de son champ d’application à compter de la date de son extension.

Accord national interprofessionnel sur le stress au travail

Cet accord, signé en juillet 2008 et rendu obligatoire par un arrêté ministériel du 23 avril 2009, propose des indicateurs pour dépister le stress au travail et un cadre pour le prévenir. L’accord précise également quelques facteurs de stress à prendre en compte, comme « l’organisation et les processus de travail, les conditions et l’environnement du travail, la communication et des facteurs subjectifs ». Il rappelle que, dès qu’un problème de stress a été identifié, une action doit être entreprise pour le prévenir, l’éliminer, ou, à défaut, le réduire. La responsabilité de déterminer les mesures appropriées incombe à l’employeur qui doit associer les institutions représentatives (ou à défaut les salariés) à leur mise en œuvre.

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18 janvier 2016

Trucs et astuces pour lutter contre le stress

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1. Lutter contre le stress en s’appuyant sur la communication

Que cela soit sur votre lieu de travail ou à l’extérieur, votre quotidien est immanquablement fait d’interactions et d’échanges sociaux. Le stress naît bien souvent du fait qu’on ignore ce que nos interlocuteurs attendent effectivement de nous.

Par peur de passer pour un idiot ou pour une personne dénuée de capacités sociales, on a alors tendance à prendre des initiatives qui découlent de notre perception personnelle du rôle qui nous est attribué par le reste de la société.

Pour éviter les erreurs, il va vous falloir oser poser des questions et clairement prendre le parti de la communication directe.

C’est une preuve matérielle de votre volonté d’intégration sociale et de respect de votre rôle vis-à-vis de votre environnement.

Le premier conseil pour lutter contre le stress est donc très simple : ne supposez pas, demandez !

2. Lutter contre le stress en limitant les retards

Je pars de chez moi avec 5 minutes en retard, bon ce n’est pas bien grave. Le bus ferme ses portes juste devant mon nez… le prochain est dans 15 minutes. Noooooooon ! Je vais devoir courir pour attraper un métro.

Le quai est bondé. 2 rames passent, je suis toujours en train de jouer des coudes pour me rapprocher de l’endroit où les portes s’ouvriront. 30 minutes de retard. Mon boss va m’étriper… Gouttes de sueur, pulsations cardiaques au rythme effréné…

Ça, c’était moi quand j’avais 20 ans et je suis certain que bon nombre d’entre vous se reconnaissent aussi à travers cette anecdote.

Pourtant, rien ne m’aurait empêché de partir 10 minutes plus tôt, d’attraper le bus et de voyager tranquillement, voire même de prendre mon café en arrivant en bureau. Le stress favorise l’apparition de sentiments négatifs et augmente votre irritabilité dés le matin.

3. Lutter contre le stress en s’organisant la veille pour le lendemain

Si certaines personnes n’ont besoin que de 2 minutes, montre en main, pour choisir leur tenue du jour, c’est loin d’être le cas de tous.

Il faut en effet trouver quelque chose qui aille avec notre humeur du moment, l’assortir avec une paire de chaussures...

Ce cérémonial quotidien prend du temps et on aime à changer d’avis au tout dernier moment. Pour éviter de se mettre inutilement en retard, pourquoi ne pas sortir ses vêtements du lendemain avant d’aller se coucher ?

Cela vous laisse même le temps de les essayer, de comparer, de réfléchir au reste de la tenue… de quoi lutter contre le stress dès le réveil en somme. L’autre aspect positif de cette méthode réside dans la limitation des oublis de dernière minute… À adopter donc !

4. Lutter contre le stress en adoptant le Feng Shui

Avoir un appartement (ou une maison) bien ordonné, propre et changer de temps à autre la disposition des meubles permet aussi de lutter contre le stress. Un lieu où vous ne pouvez vous sentir en harmonie et vous relaxer draine votre énergie et favorise l’apparition de comportements allant à l’encontre de votre désir d’épanouissement personnel.

5. Lutter contre le stress en organisant son espace de travail

Que vous travailliez dans un bureau, de chez vous, dans une cuisine ou un magasin, gardez toujours votre espace personnel rangé et sobre. Vous limiterez ainsi le temps perdu à rechercher ce dont vous avez besoin et le nombre des sources de distraction pouvant vous amener à perdre votre concentration.

6. Lutter contre le stress en faisant chaque chose en son temps

Chaque tâche même minime, doit être complétée avant de passer à la suivante. Non seulement votre focus s’en verra amélioré, mais vous pourrez vous appuyer sur la satisfaction personnelle procurée par ces réalisations pour vous donner un coup de fouet avant de répondre à un nouvel impératif ce qui vous permettra de lutter contre le stress plus efficacement.

Le fait de décomposer votre travail en différents process distincts les uns des autres, vous permet de relativiser l’importance (en termes de quantité) de ce dernier, le rendant psychologiquement plus accessible et donc moins pénible.

Un très bon moyen de lutter contre le stress dû à l’obligation de résultat que vous vous êtes fixée.

7. Lutter contre le stress à l’aide d’un crayon et d’un morceau de papier

Une fois le soir venu, vous repensez à tout ce qui s’est passé dans votre journée et que les idées et les réflexions fusent dans votre esprit, il faut toujours avoir un bloc-notes et un crayon près de vous.

C’est souvent au moment du coucher, juste avant de s’endormir, que l’inspiration surgit.

Là encore, ce phénomène est facteur de stress. Notre cerveau ne s’active pas toujours de la manière dont on le voudrait, ou quand on le voudrait. Il faut parfois savoir l’écouter, pour limiter l'anxiété liée au fait d’oublier nos brillantes idées, qui malheureusement se révèlent à nous lorsque le contexte ne s’y prête pas.

8. Lutter contre le stress en relativisant ses ennuis personnels

Quand on rencontre une difficulté, quel que soit le domaine qu’elle affecte, on a tendance à laisser cette dernière prendre le contrôle de notre émotivité au point de ne pas parvenir à envisager de solution pour la résoudre. L’effet sur notre psychologie est alors immédiat et toute notre attention est portée sur cet obstacle qui nous apparait comme insurmontable.

Est-ce réellement le cas ? Certainement pas. A-t-on tendance à dramatiser ? Évidemment. Commencez par analyser objectivement la situation. Votre problème affecte-t-il votre personnalité dans son ensemble ou est-il lié à un compartiment bien délimité de votre existence ? Votre souci fait-il de vous la personne la plus malheureuse de la planète ?

L’objectivité est toujours difficile à atteindre lorsque nos sentiments sont impliqués dans notre raisonnement. En prendre conscience, c’est déjà gagner une bataille et se permettre de lutter contre le stress.

9. Lutter contre le stress en respectant son emploi du temps

Le domaine professionnel est l’un des facteurs de stress les plus importants. C’est pourquoi il est vital de séparer cet aspect de votre vie du domaine personnel.

Le weekend doit uniquement être consacré à la relaxation, aux loisirs et à la possibilité de recharger ses batteries. Si vous commencez à ramener des dossiers à la maison, à faire des heures supplémentaires non payées ou à passer des coups de fil professionnels lors de vos temps de repos, vous ne pourrez pas atteindre l’équilibre psychologique pourtant si important pour vous épanouir dans votre vie quotidienne et lutter contre le stress.

Dans le cas des travailleurs à domicile, cette limite est très fine. D’où l’importance d’y prêter attention.

Pour vous informer encore plus sur le stress et pour vous former à gérer votre stress : Formation CEGOS: gérer son stress et pour longtemps !

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18 janvier 2016

Comment éviter le Burnout?

Qu’est ce que le burnout ?

Le burnout est un syndrome d’épuisement professionnel.

Il qualifie à l’origine une construction sociale et scientifique apparues dans les années 70, pour décrire l’épuisement au travail de l’aide et du soin.

Le burnout a été conceptualisé par le psychiatre américain Freudenberger en 1975.

Il a plusieurs définitions mais toutes convergentes sur au moins un point : le burnout se traduirait par un état d’épuisement professionnel (à la fois émotionnel, physique et psychique) ressenti face à des situations de travail «émotionnellement» exigeantes.

Le burnout peut être décrit a travers un processus en trois dimensions l’épuisement émotionnel:

L'épuisement émotionnel :

La première dimension et la plus centrale est l’épuisement émotionnel, psychique et physique (avoir le sentiment d’être totalement vidé de ses ressources)

Le cynisme vis-à-vis du travail :

Le cynisme est la seconde dimension du burnout. L’attitude de l’individu devient négative, dure, détachée, vis-à-vis de son travail et des personnes (collègues, encadrement, clients, patients, etc.). Progressivement il se désengage de son travail, de la structure dans laquelle il évolue. Une barrière entre lui et les autres s’érige. Il «déshumanise» inconsciemment les autres en mettant son entourage à distance.

La diminution de l’accomplissement personnel au travail :

Dans sa troisième dimension, le burnout se caractérise par une perte de l’accomplissement personnel, une dévalorisation de soi, traduisant à la fois pour l’individu le sentiment d’être inefficace dans son travail et de ne pas être à la hauteur du poste. Malgré tous ses efforts, le travailleur se sent dans une impasse.

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Comment l'éviter?

Informer et former les travailleurs

Veiller à la charge de travail de chacun

Garantir un soutien social solide

Donner des marges de manœuvre

Assurer une juste reconnaissance du travail

Discuter des critères de qualité du travail

Mais aussi,

• Évaluer au plus près du travail, par métier ou unité de travail, les six familles de facteurs de RPS.

• Réguler collectivement les dysfonctionnements, possibles sources de RPS, en agissant sur l’organisation et les relations de travail, notamment.

• Évaluer les contraintes de temps, les urgences, etc., et réguler la charge de travail, notamment afin de maintenir un équilibre entre vie personnelle et vie professionnelle.

• Engager une réflexion sur les moyens de discuter des critères de qualité du travail pour l’ensemble des travailleurs.

• Développer le soutien aux travailleurs (par l’instauration de groupes d’expression entre pairs, par exemple).

• Développer toutes les formes de reconnaissance et de rétribution du travail (financière, symbolique, statutaire, etc.), veiller à l’équité et lutter contre toute forme d’injustice.

• Donner des marges de manœuvre au travailleur en le positionnant comme un acteur de confiance prenant part au fonctionnement de l’entreprise ou de la structure considérée.

• Informer et former les travailleurs sur le burnout, la prévention des RPS et l’existence d’un réseau d’acteurs de prévention (internes et externes à l’entreprise) mobilisable.

 

Comment le répérer ?

 

• Par l’analyse des signaux collectifs pouvant traduire l’existence de RPS.

• Par l’analyse des signaux individuels pouvant révéler une dégradation du rapport au travail.

• Par l’utilisation complémentaire des questionnaires type MBI ou CBI.

• En sensibilisant et informant sur les effets du stress au travail et du burnout, notamment afin de savoir reconnaître les premiers signaux d’alerte et de pouvoir orienter le travailleur exprimant un mal-être ou des difficultés dans son travail.

14 janvier 2016

Les conséquences du stress pour les salariés et pour l'entreprise

Les conséquences du stress pour les salariés

Le stress résulte d'efforts d'adaptation de l'organisme. Et quand le stress au travail s'installe dans la durée (stress chronique), il peut avoir de lourdes conséquences sur la santé.

Le stress chronique se manifeste par :

- des symptômes physiques : douleurs musculaires, articulaires, troubles du sommeil, épuisement, sentiment d'oppression...

- des symptômes émotionnels: sensibilités et nervosités accrues, crises de larmes ou de nerfs, angoisse, excitation, tristesse, mal-être,...

- des symptômes intellectuels: troubles de la concentration, difficulté à prendre des décisions ou des initiatives...

Ces symptômes ont des répercussions sur les comportements comme un recours à des produits calmants et excitants (somnifères, alcool, tabac, cannabis, ...), une inhibition, un repli sur soi, modification des conduites alimentaires.

Si l'état de stress se prolonge, il peut provoques des pathologies graves comme des maladies cardiovasculaires, troubles musculosquelettiques, dépression, dimunition de la résistance aux infections.

Et il favorise en outre la survenue d'accidents du travail.

 

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Les conséquences du stress pour l'entreprise

Les conséquences du stress ne pèsent pas uniquement sur l'individu mais ont également un coût pour l'entreprise.

Ce sont d'abord l'absentéisme et le turn over qui apparaissent pénalisants dans les comptes des entreprises où le stress est élevé. Il contribue aussi à la survenue d'accidents de travail et de maladies professionnelles dont le coût est supporté, de manière plus ou moins mutualisé, par les entreprises.

La gestion de l'absentéisme, du turn-over, des accidents de travail, les remplacements du personnel, la réorganisation du travail, les difficultés à recruter de nouveaux employés, les problèmes de motivations et de baisse de la créativité, la productivité moindre, les rebuts, les malfaçons, les dysfonctionnements, les atteintes à l'image de l'entreprise, ou la dégradation du climat social, engendrent un coût important pour l'entreprise.

Une étude à minima, qui ne prend en compte qu'un seul facteur et seulement trois pathologies, réalisée par l'INRS montre que le coût direct et indirect du stress en 2007 peut être estimé entre 1,9 et 3 milliards d'euros, ce qui représente de 0,1 à 0,16 du PIB français.

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14 janvier 2016

Les personnes les plus touchées par le stress au travail

image-stress-au-travailLes personnes les plus touchées

Un salarié européen sur cinq déclare souffrir de troubles liés au stress au travail. Le phénomène, en constante augmentation, n'épargne plus aucun secteur d'activité. A l'intérieur même de l'entreprise, de l'opérateur au dirigeant, personne n'est à l'abri.

D'après une enquête SUMER effectuée en 2010 :

- 35% des salariés déclarent subir au moins trois contraintes de rythmes de travail

- 57% déclarent avoir un rythme de travail imposé par une demande extérieur obligeant à une réponse immédiate

- 27% disent être soumis à des contrôles ou surveillances permanents exercés par la hièrarchie

- 56% disent devoir interrompre une tâche pour en faire une autre non prévu et pour 44% de ceux qui sont concernés, cela perturbe leur travail

- 36% déclarent ne pas pouvoir faire varier les délais fixer pour réaliser leur travail.

 

Si toutes les professions sont stressantes à un degré ou à un autre, certaines ont fait l'objet d'études particulièrement approfondies:

Une étude réalisée aux Etat Unis et portant sur plus de vingt catégories de travailleurs a montré que les conducteurs de machines et les ouvriers des chaînes de montage étaient ceux qui se plaignaient le plus de troubles somatiques, d'anxiété et de dépression.

Une autre étude, effectuée en 1991, a montré que, dans les brasseries britanniques les ouvriers prenaient beaucoup plus de congés de maladie - plus du double - que le personnel d'encadrement.

Le métier de policier peut être considéré comme particulièrement stressant. Les fonctionnaires de police sont en effet constamment exposés à des risques et à la violence, et ils se sentent d'autre part totalement démunis quand ils doivent traiter de problèmes tels que l'alcoolisme ou les maladies mentales pour lesquels il n'existe pas de structures appropriées.

Les infirmières doivent accomplir beaucoup de tâches désagréables et très pénibles sur le plan physique, et doivent en outre s'occuper de patients gravement malades, voire mourants. Intermédiaires entre l'hôpital et le patient, elles doivent trouver un juste équilibre entre détachement et engagement, sans manifester leur stress.

Dans plusieurs pays, les postiers se plaignent d'être particulièrement stressés.

Un test organisé en 1983 au japon a montré qu'environ 40 pour cent des enseignants souffraient de problèmes de santé (maux de tête fréquents, dépression, anxiété constante, etc.) et que ces problèmes étaient particulièrement aigus parmi les femmes et les jeunes.

Les travailleurs qui sont en contact direct avec beaucoup de clients (serveurs) mais qui n'ont guère de prise sur leur milieu de travail semblent être particulièrement exposés au stress. En Suède, l'étude d'un groupe de serveurs a montré qu'ils avaient un fort taux de cholestérol et beaucoup de tension, et qu'ils étaient nombreux à fumer.

On a constaté dans plusieurs pays que les taux d'absentéisme, de morbidité et de mortalité étaient plus élevés que la moyenne chez les chauffeurs d'autobus.

Les travailleurs sur écran : Le nombre d'emplois informatisés devrait beaucoup augmenter, à tel point que les travailleurs manuels pourraient être minoritaires à la fin de cette décennie. Le Syndicat des travailleurs des communications d'Amérique signale par exemple qu'il avait 425 000 adhérents travaillant sur écran en 1990 contre seulement 10 000 dix ans plus tôt.

Source : http://www.gestiondustress.net/index.php?o=14&m=5#page3

13 janvier 2016

Les causes du stress professionnel

Les différents facteurs de stress

Les facteurs de stress liés au travail sont les mêmes que les facteurs de risques psychosociaux. Ils sont regroupés en six grandes familles (rapport du collège d’expertise de Gollac). Ils évoluent en même temps que le monde du travail.

  • Intensité et temps de travail : exigences excessives de travail, complexité du travail, difficultés de concilier vie professionnelle et personnelle…

Cette catégorie comprend les notions de "demandes psychologiques" et "d'efforts", mais aussi les contraintes de   rythmes, l'existence d'objectifs irréalistes ou flous, les exigences de la polyvalence non maîtrisés, les instructions contradictoires, les longues semaines de travail, des horaires de travail atypiques, l'imprévisibilité des horaires de travail...

  • Exigences émotionnelles : tensions avec le public, obligation de cacher ses émotions…

Les exigences font référence à la nécessité de maîtriser et de façonner ses propres émotions.

Les métiers du service sont les plus concernés avec l'exigence de sourire, de bonne-humeur, ou liés à des tensions avec le public, un contact avec la souffrance ou la détresse humaine.

  • Manque d’autonomie : procédures trop rigides, sous-utilisation des compétences…

L'autonomie au travail désigne la possibilité d'être acteur dans son travail, et inclut non seulement les marges de manoeuvre mais aussi la participation aux décisions ainsi que l'utilisation et le développement de ses compétences. Un manque d'autonomie peut conduire au stress.

  • Rapports sociaux de travail dégradés : conflit entre collègues et/ou l’encadrement, manque de reconnaissance…

Les rapports sociaux incluent les relations avec les collègues, la hiérarchie, les perspectives de carrière, l'adéquation de la tâche à la personne, les procédures d'évaluation, l'attention portée au bien-être des salariés,...

  • Conflits de valeurs : conflit éthique (devoir faire des choses que l’on désapprouve), qualité empêchée (ne pas avoir les moyens de faire correctement son travail)…

Devoir accomplir des tâches contraires aux valeurs professionnelles, sociales ou personnelles ou faire un travail que l'on juge inutile sont quelques unes des formes que peuvent prendre les conflits.

  • Insécurité de la situation de travail : peur de perdre son emploi, incertitude sur l’avenir de son métier…

 

Les facteurs de stress au travail sont d'autant plus toxiques pour la santé lorsqu'ils s'inscrivent dans la durée, ils sont subis, ils sont nombreux, ils sont incompatibles.

Source : http://www.inrs.fr/risques/stress/exposition-risques-facteurs-stress.html

Stress-au-travail-les-risques-psychosociaux-sont-peu-pris-en-compte

13 janvier 2016

Le stress au travail

stress-au-travail-comprendre-et-prvenir-1-638Qu'est-ce que le stress?

D'après l'agence européenne pour la sécurité et la santé au travail, un état de stress survient quand une personne ressent un déséquilibre entre ce qu’on lui demande de faire dans le cadre professionnel et les ressources dont elle dispose pour y répondre.

Les effets du stress ne sont pas seulement d'ordre psychologique. Il affecte aussi la santé physique, le bien-être et la productivité de la personne qui est soumis.

Les termes de "bons" ou "mauvais" stress sont couramment employés lorsqu'il s'agit de stress au travail. Le "bon stress" permettrait aux salariés de donner le meilleur d'eux-mêmes, tandis que le"mauvais stress" rendrait malade.

Cependant, il n'y a pas scientifiquement ni bon ni mauvais stress.

On différencie en revanche l'état de stress aigu de l'état de stress chronique qui n'ont pas les même effets sur la santé:

Stress aigu : réaction de notre organisme quand nous faisons face à une menace ou un enjeu ponctuel. Quand cette situation prend fin, les symptômes du stress disparaissent généralement peu de temps après.

Stress chronique : réponse de notre corps à une situation de stress qui s'inscrit dans la durée. Cela peut être le cas lorsque, tous les jours au travail, une impression que ce qui nous ai demandé dans le cadre professionnel excède nos capacités. Ce type de situation, même choisi, est toujours délétère pour la santé.

Source : http://www.inrs.fr/risques/stress/ce-qu-il-faut-retenir.html

12 janvier 2016

Le stress professionnel : comprendre et prévenir

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